Après une chirurgie de l’épaule il existe tout type d’immobilisation qui peut être discuté en fonction de :
Ces attelles sont plus ou moins contraignantes et encombrantes, plus ou moins faciles à retirer et plus ou moins strictes à conserver au quotidien et dans la durée (habituellement 6 semaines).
Une immobilisation « plus légère » sous entend habituellement une intervention :
Cela impose un diagnostic lésionnel précis, une indication rigoureuse et un chirurgien expérimenté rompu aux différentes techniques opératoires. Le but est d’adapter la technique chirurgicale permettant le minimum d’immobilisation et la plus confortable pour le patient, et non d’adapter l’attelle aux difficultés et limites de la technique.
C’est la raison pour laquelle l’immense majorité des patients devra être immobilisée dans une simple attelle coude au corps (photo 1), amovible, permettant une auto-rééducation immédiate (habituellement exercices pendulaires, qui lui ont été indiqués avant sortie, à réaliser seul 5 fois/jour) puis chez son kinésithérapeute dès le 15ème jour.
Cette attelle coude au corps lui permettra d’assurer en plus de son auto-rééducation :
Bref, tout ce qui sera difficile sinon interdit par une attelle d’abduction en rotation neutre (photo 2).
La seule vraie contrainte logique sera le respect des douleurs, limite entre rééducation la plus rapide et cicatrisation en toute sécurité.