Le Dr Patrick Fransen, neurochirurgien – chirurgien du rachis, et Ancien président de la belgian neurosurgical spine society , a rejoint l’équipe des chirurgiens permanents de l’IM2S.
Nous l’avons soumis à notre questionnaire d’entrée afin d’en savoir plus sur lui.
1- Quelle est votre spécialité et pourquoi l’avoir choisie ?
Je me suis spécialisé en Neurochirurgie, art qui englobe la chirurgie du cerveau et de la colonne vertébrale. Je pense que je l’ai choisie parce que j’avais depuis toujours une certaine fascination pour ces organes complexes que sont le cerveau, la moelle épinière et surtout la colonne vertébrale.
2- Parlez-nous de votre cursus ?
J’ai obtenu mon diplôme de Médecine à l’Université Catholique de Louvain à Bruxelles en 1987, puis j’ai fait mon « training » de neurochirurgie générale à l’UCL à Bruxelles, chez le Professeur Stroobandt,, puis au CHU de Grenoble chez les Professeurs Benabid et Chirossel, avec un intérêt particulier respectivement pour la chirurgie de la maladie de Parkinson et pour le rachis traumatique. Diplomé en 1994, j’ai ensuite été chef de Clinique chez le Professeur de Tribolet à Genève et Lausanne qui a eu sur moi une influence considérable et m’a formé à la chirurgie de la base du crâne.
Durant mon cursus et ma vie professionnelle, j’ai souvent visité des services de neurochirurgie à l’étranger, en particulier aux USA (Seattle, Phoenix, Detroit, récemment Dallas), et j’ai eu l’occasion de travailler plusieurs mois aux Emirats Arabes Unis (Abu Dhabi).
Au fil du temps, je me suis rendu compte que les problèmes de colonne constituaient le « mal du siècle » et que le nombre de patients qui en souffrent était énorme. J’ai développé un intérêt puis une compétence particulière pour ce type de chirurgie, ce qui m’a amené à faire partie du bureau de la Société Belge de Neurochirurgie, puis à fonder la Société Belge de Neurochirurgie du Rachis. Actif depuis toujours en Clinique, j’ai amené mon service à devenir le plus important service privé de Bruxelles et j’ai obtenu l’agrément de Maître de Stages, permettant l’accueil d’internes en formation.
Je suis l’auteur de 63 publications scientifiques, dont 42 indexées, de 3 chapitres de livres médicaux, et de plus d’une centaine de présentations scientifiques dans des congrès nationaux et internationaux.
3- Quelles sont les techniques opératoires que vous réalisez le plus fréquemment ?
Je m’intéresse beaucoup aux techniques destinées à rendre la chirurgie rachidienne plus efficace, comme la prévention de la fibrose post-opératoire dans les hernies discales lombaires, et moins invasive, comme les techniques de chirurgie percutanée dans les fractures de colonne dorsale et lombaire.
La chirurgie de la colonne cervicale me passionne également, et j’y travaille en particulier sur le remplacement discal par prothèse, et sur le traitement par laminoplastie des compressions de la moelle épinière.
D’une manière générale, même si l’essentiel des interventions tourne autour des hernies discales et des conséquences de l’arthrose dans la colonne, même les interventions fréquentes n’ont rien de répétitif, et chaque patient est unique.
4- Qu’est ce qui a motivé votre choix de rejoindre l’équipe de l’IM2S ?
C’est surtout l’envie d’entreprendre un nouveau projet qui m’a plu, avec des possibilités de développement d’une médecine de qualité, et de proximité pour les Monégasques, et les Résidents de la Principauté et de la région, mais aussi, vu l’attractivité de Monaco, de contribuer à la création d’une destination d’excellence médicale ouverte sur l’international.
J’ai trouvé à l’IM2S un lieu de travail idéal, grâce à une volonté et à un dynamisme qui devraient permettre de mener à bien ces ambitions.
5- Pouvez-vous nous en dire plus sur vous ? (votre personnalité, vos hobbies…) ?
J’ai rencontré mon épouse, Christine, infirmière instrumentiste, comme dans Grey’s Anatomy .… au bloc opératoire ! Nous avons trois enfants, et partageons une passion commune pour les voyages et le sport. Comme tout bon belge, je suis fan de vélo, ce qui m’a amené au Triathlon, d’abord sur courte distance, puis sur le circuit Ironman… mais avec beaucoup de modestie ! Le sport est une école de patience, de ténacité et d’humilité qui m’apporte beaucoup dans ma vie de chirurgien.
