Conditions médicales de prescription et de prise en charge des frais de transport
Le choix du mode de transport relève d’une décision médicale qui appartient exclusivement au praticien. C’est l’état du malade, son degré d’autonomie physique et éventuellement psychique qui guide la prescription du mode de transport par le médecin.

Le médecin prescrit :
UN VEHICULE SANITAIRE LEGER OU UN TAXI
lorsque le patient a besoin d’un transport assis professionnalisé, c’est-à-dire lorsque son état de santé est affecté par :
une incapacité physique nécessitant l’utilisation d’aides techniques (béquilles, déambulateurs,…) ou l’aide d’une personne pour prendre des escaliers, en cas de troubles graves de la vision, de pertes d’équilibre, etc.;
une déficience intellectuelle ou psychique (retard mental, désorientation, …) rendant indispensable, en l’absence d’un accompagnant, une aide pour l’accomplissement des formalités;
une déficience nécessitant un respect rigoureux des règles d’hygiène comme la désinfection du véhicule en cas de prévention des risques infectieux, de problèmes graves de continence;
des risques d’effets secondaires importants (fatigue extrême, troubles digestifs) après une radiothérapie ou une chimiothérapie par exemple.
UNE AMBULANCE
dans les cas suivants :
le malade doit impérativement être allongé (que ce soit totalement à plat ou semi allongé), par exemple en cas d’insuffisance cardiaque ou de gêne respiratoire;
il a besoin de la surveillance permanente d’un professionnel qualifié, par exemple lorsque le malade est agité, risque de se suicider, a besoin d’une perfusion, d’une oxygénothérapie, etc.;
il a besoin d’un brancard ou d’être porté, ou d’un transport devant être réalisé dans des conditions d’asepsie.