Traitement par injection de concentré plaquettaire autologue ou facteurs de croissance
Se faire traiter par son propre sang, pourquoi ?
L’injection de concentré plaquettaire autologue (ou facteurs de croissance) est un traitement alternatif, naturel et innovant. Le principe de ce traitement est simple : il consiste à amener ces facteurs de croissance dans des zones très peu vascularisées que sont les tendons, les ligaments, les muscles et les cartilages lésés afin de stimuler leur réparation, via la néovascularisation, la synthèse du collagène, et l’activation des cellules réparatrices.
Quelle sont les indications ?
Comment est réalisée cette thérapeutique ?
La réalisation de ce traitement se fait en ambulatoire, sa durée varie de 30 à 60 minutes. Tout d’abord un prélèvement de 20 à 40 ml de votre sang est effectué, c’est à partir de ce prélèvement que vos plaquettes vont être isolées et concentrées. C’est ensuite ce concentré plaquettaire qui va être injecté au cours de cette même consultation au niveau de votre lésion.

Quels sont les risques ?
L’injection de concentré plaquettaire autologue (ou facteurs de croissance) a la réputation d’être une intervention bénigne. Contrairement aux infiltrations de corticoïdes, les infiltrations de facteurs de croissance n’ont pas d’effet délétère sur le tendon. Le risque le plus fréquemment rencontré est la douleur.
Quels sont les inconvénients ?
L’inconvénient majeur de cette technique est sont coût (300 à 500 euros selon les pathologies) non pris en charge par les caisses sociales. Il existe une possibilité de prise en charge par certaines mutuelles.
Le coût élevé de cette technique est dû à l’utilisation de kits stériles permettant un isolement des plaquettes tout en respectant les normes d’ hygiène et de sécurité en vigueur. L’utilisation de ces kits en pratique courante semble incontournable par rapport à la réglementation médico légale d’une part, et par rapport à la sécurité des patients d’autre part.
Taux de réussite
Les taux de bons résultats sont d’environ 70 à 80% selon les études.
Certaines affections récalcitrantes peuvent nécessiter 2 à 3 traitements successifs.