Fracture du fémur

Fracture du fémur

osteoporose-tassement-vertebre

Tassement de vertèbre

L’ostéoporose est une maladie du squelette caractérisée par une diminution de la masse osseuse et par une détérioration de l’architecture osseuse conduisant à une fragilité accrue et au risque de fracture. Elle représente un grave problème de santé publique en raison de l’augmentation de l’espérance de vie, son coût global étant évalué à 2 milliard d’euros par an.

L’ostéoporose est une maladie silencieuse en dehors des fractures. La présentation clinique évidente de cette affection est  la fracture, l’extrémité supérieure du fémur, les vertèbres et le poignet. Il existe une nette prévalence féminine du risque de fractures, cette incidence augmentant avec l’âge.

Les fractures du poignet et des vertèbres qui touchent une population active pouvant entrainer une diminution de la qualité de la vie et sont responsables d’un nombre élevé d’arrêt de travail.

Les fractures de l’extrémité supérieure du fémur entrainent une surmortalité importante : 20 à 25 % des sujets décèdent dans l’année suivant la fracture et plus de 50% d’entre eux ne retrouvent pas leur fonction locomotrice antérieure. Ces fractures de l’extrémité supérieure du fémur étaient évaluées en France à 50 000 par an et atteindraient 150 000 par an en 2050.

Chez les femmes, dans les sociétés développées le taux de mortalité due aux fractures liées à l’ostéoporose est plus élevé que les taux combinés de mortalité due aux cancers du sein et des ovaires (données Canadiennes). L’incidence des fractures ostéoporotiques chez les femmes est plus élevée que les incidences de crise cardiaque, d’accident vasculaire cérébral et de cancer du sein malgré ces données connues l’ostéoporose reste insuffisamment diagnostiquée et traitée.

L’épidémiologie de l’ostéoporose masculine reste mal connue, mais elle toucherait 20 à 25% de la population.

Le dépistage de l’affection repose sur un examen recommandé par l’OMS (organisation mondiale de la santé) :

L’ostéodensitométrie par absorptiométrie biphotonique aux rayons X

  • Examen peu irradiant, ne nécessitant aucune préparation, court et précis.
  • Permet de mesurer la densité minérale osseuse de l’os à différents sites (vertèbres, poignet, extrémité supérieure du fémur, corps entier). A partir de ces données, l’OMS a établi un seuil à partir duquel le risque de fracture est élevé.

Cet examen est suivi d’un bilan complet par un médecin afin d’apprécier l’importance de l’affection, rechercher une cause éventuelle,  proposer des conseils hygiéno-diététiques, et traitement adapté si nécessaire, après un entretien clinique.

Le suivi de l’affection sera également pris en charge.

Fracture du poignet

Fracture du poignet

Dr Jean-Louis BRUNETTO

Médecin rhumatologue